FOIRE AU QUESTIONS DU VELO A ASSISTANCE ELECTRIQUE

 Dernière mise à jour : 07 août 2006

 

Le vélo à assistance électrique est-il encore un vélo ? N'est-ce pas plutôt un scooter ?

Quand on pose cette question, c'est que l'on a pas essayé ! Clairement, oui, le VAE fait partie de la grande famille des vélos, comme le VTT ou le vélo couché.

Pourquoi ? Eh bien parce que assistance ou pas, il faut pé-da-ler. En VAE, on doit donc songer à gérer son énergie (ralentir loin avant le feu rouge pour redémarrer au vert, ...). De plus, la limitation de la puissance du moteur et de la vitesse avec l'assistance ne font pas des VAE des bolides. Il m'arrive fréquemment de me faire doubler par des "vttistes" ou des "rouleurs" (et des vélos bien plus chers que le mien !) qui font une pratique sportive et atteignent des vitesses nettement supérieures à mes 25-30 km de pointe sur le plat.

 

Le vélo à assistance électrique est-il un vélo de fainéant, de vieux, ... ?

Et pourquoi pas ? J'utilise mon vélo pour mes déplacements professionnels. C'est un choix de déplacement, pas un choix de loisir ! Je n'ai aucune raison de vouloir arriver totalement "vidé" au travail le matin ! Quand je me déplace à pieds pour aller chercher mon pain, je ne cours pas dans la rue : je marche d'un bon pas ou je flâne (selon les circonstances), mais sans plus. Quand je conduit ma voiture, je ne me prends pas pour un pilote de F1. En vélo, c'est pareil. Le VAE me permet donc de me déplacer sur longue distance, avec un relief important, sans suer sang et eau à l'arrivée.

En fait, le VAE est le chaînon manquant entre le vélo et le véhicule entièrement motorisé. Il permet d'éviter la voiture sur des parcours que l'on ne se sent pas habituellement capable de pratiquer en vélo. Et cela quel que soit son âge ou sa pratique sportive.

Pour ma part, je pratique par ailleurs un sport (l'escrime) où je me donne à fond et d'où je ressorts en général "sur les genoux" (je vais à la salle d'arme en vélo, mais sans forcer).

 

Le vélo à assistance électrique, c'est cher ?

Tout dépend de l'utilisation que l'on en a. Si c'est pour le laisser au garage la plupart du temps et ne le sortir que pour les vacances, oui, c'est un investissement onéreux.

Mais au-delà du prix d'achat, il faut voir s'il permet des économies. Pour ma part, je veille à l'utiliser tous les jours ou presque, à la place de ma voiture. Ainsi, j'amorti mon achat en moins de deux ans. Là où le vélo "classique" (bien moins cher, cela reste une évidence) ne peut pas nous emmener, le VAE est un bon investissement.

Les prix vont de 600 € à plus de 2 000 €, selon les modèles. A chacun de voir selon ses besoins.

 

Le vélo à assistance électrique, ça aide bien à avancer ?

Si vous posez la question c'est que vous n'avez pas essayé ! Oui, l'assistance est franche, surtout au démarrage ou dans les côtes. Du moins pour ceux que j'ai eu la chance d'essayer.

La seule façon d'être convaincu, c'est d'essayer. Choisissez un relief important (au moins 5% de pente) pour vous faire une idée précise. Sur le plat, l'effet est spectaculaire, mais ne donne pas une idée assez précise de l'aide qu'apporte le moteur. Voyez ma page de conseil pour l'achat d'un VAE.


C'est bien joli tout ça, mais le vélo à assistance électrique, ça consomme de l'électricité, donc ça pollue !

En effet, comme toutes les activités humaines, le VAE pollue. Mais cela est ridicule à côté de la consommation d'une voiture ou même de certains appareils que nous utilisons au quotidien.

Voici quelques comparatifs basés sur mon équipement personnel. Mon VAE consomme environ 52 kWh par an, soit l'équivalent de :

Retour au menu de la partie VAE