Tout d'abord, coupons la gorge à quelques idées reçues.
Dans l'imaginaire collectif, le vélo serait un mode de transport dangereux. Ce sentiment provient du constat primitif de la faible vitesse (par rapport à la voiture) et de l'absence de carrosserie du vélo.
Pourtant les statistiques sont formelles : le vélo est bien moins dangereux que d'autres modes de transports. Il ne s'agit pas de "on dit" ou d'impressions, mais de conclusions figurant dans un rapport de la sécurité routière de mars 2005.
Extrait (page 7) : "En pourcentage daccidents
mortels, les cyclistes sont les dernières victimes (0,4
%), derrière lensemble des usagers de la voirie.
Sur la thématique du casque, on remarque ici
que les piétons (26 %) et automobilistes (24 %) souffrent
plus daccidents portés au crâne
que les cyclistes.
[...]
Les risques sont bien réels, mais sont moins élevés
que le
sentiment dinsécurité et de vulnérabilité
traditionnellement associé au cycle."
Le rapport complet est disponible ici.
Tout est résumé dans ce rapport :
- nécessité ABSOLUE d'être VU
- recommandation de quelques équipements pourtant non obligatoires. Par exemple le rétroviseur. Qui oserait conduire une moto, une voiture ou un cyclomoteur sans rétroviseur ? Et pourtant, ce n'est pas obligatoire pour les vélos, qui empruntent pourtant les mêmes axes et sont soumis aux même contraintes.
- respect des règles du code de la route
Sur ce point, j'exprime ici ma façon de voir les rapports entre le cycliste et le code de la route. Nombreuses sont les discussions sur ce thème, différents points de vue s'expriment et se retrouvent dans la rue.
Pour ma part, voici ma façon de faire. Je ne prétends donner de leçon à personne, ni même penser que mon comportement soit exemplaire :
J'ai bien conscience en agissant ainsi de ne pas respecter à la lettre le code de la route et donc d'encourir une contravention si je me fais "pincer". Mais j'assume car j'estime en agissant ainsi :
1) ne pas mettre la vie des autres en danger
2) maximiser ma sécurité